La rentrée scolaire: l’un des marronniers les plus typiques en communication

10 octobre 2014

La rentrée scolaire: l’un des marronniers les plus typiques en communication

Source ph/ creative commons
Source ph/ creative commons

Prise pour une période où les élèves débutent une nouvelle année scolaire et reprennent le chemin de  l’école. La rentrée scolaire se pointe à l’horizon, un peu partout dans le monde. Elle vient de commencer, ici au Tchad, mais c’est ne pas encore complète. Ce mauvais départ est dû à des multiples causes. A moins que dans les grandes villes du pays beaucoup d’écoles l’ont déjà fait.  

D’habitude, la rentrée talonne les grandes vacances dites « la pause estivale ». Elle oscille en Afrique selon les systèmes éducatifs : de juillet à août pour les anglophones et de septembre à octobre pour les francophones.
Ce moment précis est alors affilié à la reprise de plusieurs autres activités ralenties au cours de vacances. Toutefois, la rentrée scolaire peut aussi se faire en mars, si nous prenons le cas de la Corée du sud et du Japon.

Cet évènement souvent chaperonné par de reformes des rythmes scolaires, il nécessite  beaucoup du travail. Il implique d’abord, une rentrée administrative en avance que celle des élèves. Certaines formalités doivent être réglées, pour pouvoir accéder dans une école particulière.
De l’aide sociale peut être mise à la disposition des enfants issus de familles nombreuses qui n’ont pas de quoi à subvenir.
Les frais d’inscriptions et des réinscriptions sont fréquemment réduits, pour favoriser la scolarisation des enfants. Cette allocation, assignée jusqu’à bas coût, est la politique des Etats pour rehausser le taux de la scolarisation.

Comme la routine, liée aux activités marchandes, la rentrée de classes fait acte d’une grande vente de fournitures. Des enfants et adultes tiennent en main des cahiers, des sacs à dos et à main, des écritoires etc. Et parfois même de vêtements en guise d’uniforme scolaire et descendent dans les écoles primaires, les lycées, les instituts et les universités.
Tant d’autres activités ludiques sont aussi basées sur le calendrier scolaire, telles que : les abonnements aux théâtres, aux clubs de sports, dans des bibliothèques…
La rentrée scolaire n’est pas seulement l’affaire des élèves et des étudiants, une partie non négligeable de la population se mêle également à ce mouvement.

Les écoles tchadiennes et les entraves

« La nouvelle école tchadienne, ce sera le cadre de brassage des tchadiens où seront enseignés l’écriture et les valeurs morales de tolérance et de respect », affirme une autorité de la région de Salamat. Laissez-moi la latitude de vous dresser un petit  bilan de notre système d’éducation.
Lancée officiellement le 1er octobre de chaque année, la reprise de cours n’est toujours pas effective. Mais ces circonstances n’est pas le cas de toutes les écoles, certains ont bien respecté cette date, tout en voulant achever le programme établi dans leur agenda.
Si on essaye de voir le cas du Tchad, c’est ne pas facile de prendre le chemin de l’école comme prévu. Il y a l’enclavement dans certaines zones qui peuvent vraiment bouleverser au démarrage. Même si les élèves sont en place, les enseignants qui passent les vacances en famille n’ont l’accès pour regagner à temps leur poste. Ainsi qu’au village, les parents ne libèrent pas les enfants avant la moisson. Pas si c’est simple que ça, beaucoup d’écoles sont envahi par la pluie, ceci est même pour certains établissements de la ville de N’Djamena.

On est conscient

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Commentaires

Issakha Abdoulaye
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Cette façon de démarrer avec les cours n'honore pas l'école de la renaissance tant prônée par les hautes autorités.