Tchad : le vélo est relégué aux enfants et au monde rural

27 janvier 2015

Tchad : le vélo est relégué aux enfants et au monde rural

vélo

Inventé pour le cyclisme, le vélo arrive en Afrique pour servir d’autres fins. En Afrique et particulièrement au Tchad, chez moi, le vélo est destiné au transport. Utilisé par la plupart pour le déplacement, il est aussi utilisé parfois dans le commerce. On transporte la marchandise avec.  

Si on remonte à deux décennies, la paisible population tchadienne se déplaçait majoritairement à vélo, pour aller au bureau (secteur public ou privé), à l’école, au travail, au marché, au champ, pour rendre visite aux parents, et même pour effectuer de courts voyages. Avec la mondialisation, l’innovation et l’émergence de certains pays, dont le Tchad, avec l’exploitation du pétrole, la moto et la voiture sont devenues les premiers moyens de transport. Au cas contraire, on peut emprunter l’auto-stop. C’est ce qui a fait que le vélo soit relégué à ce rang où l’on trouve désormais les enfants et le monde rural.

Une récompense pour les uns et un moyen de transport pour les autres…  

De nos jours, le vélo appartient aux enfants mais ce n’est pas un cadeau, c’est en contrepartie d’un petit effort. Les parents promettent à leurs enfants un vélo à condition qu’ils travaillent bien à l’école et qu’ils atteignent lors des remises des bulletins le rang qu’ils exigent. C’est juste pour le plaisir d’avoir un vélo que les enfants travaillent courageusement.

Mais le vélo est aussi entre les mains des paysans. Ces derniers utilisent le vélo le plus souvent pour se déplacer. Socialement parlant, par manque des moyens financiers, les ruraux  se procurent un vélo pour effectuer leur aller-retour aux champs. On peut voir chez les villageois l’ancien modèle du vélo appelé communément « manicycle, cadre homme », avec un grand porte-bagage où on embarque les outils des travaux et d’autres objets nécessaires, et parfois même une personne.

 

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