• Accueil
  • En bref
  • Actualité
  • Société
  • Politique
  • Technologie
  • Culture
  • Fait divers
    La plume de l'espoir
      05. févr.
      2015
      Actualité
      2

      Tchad: Boko Haram fait réagir l’armée

      Après s’être déployée au Mali en 2013, en République centrafricaine en 2014, la force armée tchadienne s’est de nouveau fait parler d’elle en volant au secours du Cameroun et du Nigeria pour combattre la secte islamiste Boko Haram qui, ce dernier temps, sème la terreur dans ces 2 pays voisins, notamment par d’indescriptible massacre. Plusieurs villages ont été à la merci de Boko Haram. L’intervention de la force armée tchadienne, tant souhaitée, ovationnée à son entrée au Cameroun, a mis en débandade la secte islamiste et rassuré la sous-région. Boko Haram n’a pas pu résister à cette force, considérée comme étant la plus puissante de l’Afrique et prend la poudre d’escampette jusqu’au Nigeria. Pour l’instant, le Nigeria a accordé au Tchad le droit de poursuite qui permettrait à l’armée tchadienne de poursuivre Boko Haram jusqu’au sol Nigérian. Actuellement, ils se trouvent à Gambarou et la force tchadienne prépare une autre attaque contre cette secte de plus en plus affaiblie.    
      Je me pose les questions de savoir après tout ce qui précède, n’y a-t-il pas d’autres  solutions que de livrer une guerre contre Boko Haram ?
      Peut-on envisager sérieusement avec cette secte qui met en doute la sécurité de la sous-région ?                 
      Pour ce faire, je vous propose ce poème, extrait du recueil de poèmes Les larmes d’Afrique et la voix des ancêtres, paru aux éditions EDILIVRE, 2014.

      source photo: creative commons
      source photo: creative commons

      Hommage à tous les guerriers
      Je suis monté au sommet de la montagne
      Pour leur applaudir très fort
      Je les ai beaucoup loués
      Parce qu’ils sont les héros de la guerre
      Ils s’étaient battus pour le Tchad
      Ils s’étaient battus pour leur cause
      Et ils s’en étaient sorti la tête haute
      Leurs voix tonitruantes avaient élu domicile dans le désert
      Plus fort que le stentor
      Elles résonnent dans la mémoire des hommes
      Fils de Sao ils avaient crié haut
      La victoire de leur ancêtre Toumaï
      Les armes retentissent dans mon cœur
      Et Miabé était mort
      Courageux guerriers de la mère tchadienne
      A Aouzou leurs adversaires avaient pleurés
      A Kalayite le sang du peuple fut la couverture de la terre
      A Adré des you-yous victorieux percent mon cœur
      A Hadjar-Marfayine une bataille dans les grottes fut déchirante
      A Hadjar-Hadid ils montraient la dignité des tchadiens
      A Hadjar-Meram des hommes au regard ensanglanté
      Avaient poussé des cris de joie
      J’ai cru qu’ils défendent le pays
      Mais ils défendent un homme
      Ils ont endeuillé leur peuple
      Ils ont déchirés les cœurs apaisés
      Ils ont sacrifié leurs vies pour une cause inacceptable
      Je les ai tant loués
      Mais ils ne font que détruire le pays
      Destructeurs arrêtez de guerroyer
      Car je me suis rendu compte que
      La guerre est animale

      On est conscient

      Lire la suite
      27. janv.
      2015
      Actualité
      0

      Tchad : le vélo est relégué aux enfants et au monde rural

      vélo

      Inventé pour le cyclisme, le vélo arrive en Afrique pour servir d’autres fins. En Afrique et particulièrement au Tchad, chez moi, le vélo est destiné au transport. Utilisé par la plupart pour le déplacement, il est aussi utilisé parfois dans le commerce. On transporte la marchandise avec.  

      Si on remonte à deux décennies, la paisible population tchadienne se déplaçait majoritairement à vélo, pour aller au bureau (secteur public ou privé), à l’école, au travail, au marché, au champ, pour rendre visite aux parents, et même pour effectuer de courts voyages. Avec la mondialisation, l’innovation et l’émergence de certains pays, dont le Tchad, avec l’exploitation du pétrole, la moto et la voiture sont devenues les premiers moyens de transport. Au cas contraire, on peut emprunter l’auto-stop. C’est ce qui a fait que le vélo soit relégué à ce rang où l’on trouve désormais les enfants et le monde rural.

      Une récompense pour les uns et un moyen de transport pour les autres…  

      De nos jours, le vélo appartient aux enfants mais ce n’est pas un cadeau, c’est en contrepartie d’un petit effort. Les parents promettent à leurs enfants un vélo à condition qu’ils travaillent bien à l’école et qu’ils atteignent lors des remises des bulletins le rang qu’ils exigent. C’est juste pour le plaisir d’avoir un vélo que les enfants travaillent courageusement.

      Mais le vélo est aussi entre les mains des paysans. Ces derniers utilisent le vélo le plus souvent pour se déplacer. Socialement parlant, par manque des moyens financiers, les ruraux  se procurent un vélo pour effectuer leur aller-retour aux champs. On peut voir chez les villageois l’ancien modèle du vélo appelé communément « manicycle, cadre homme », avec un grand porte-bagage où on embarque les outils des travaux et d’autres objets nécessaires, et parfois même une personne.

       

      Lire la suite
      19. janv.
      2015
      Sport
      0

      C’est parti, la CAN 2015

      Source photo: Creative commons
      Source photo: Creative commons

      C’est la deuxième fois organisée en une année impaire, après 29 organisations précédentes. Cette 30eme édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) était prévue en principe au Maroc. Suite à l’expansion du virus à Ebola, le Maroc a changé d’avis à 3 mois du coup d’envoi. Avant de définir le sort du Maroc, la confédération africaine de football (CAF), dirigée par le camerounais ISSA Hayatou, avait proposé à quelques pays d’organiser la CAN, à savoir le Nigeria, l’Afrique du sud, l’Angola mais en vain. Juste avant l’acceptation de la Guinée Equatoriale, l’organisateur de la dernière coupe du CEMAC qui s’est déroulée en décembre 2014 et qui a vu le Tchad remporter son trophée de l’histoire, le Qatar a formulé une demande à la CAF si elle ne trouve pas un prétendant, il pourrait bien accueillir le tournoi. Cet intérêt qatari n’était pas du goût de la CAF et des dirigeants africains. Ils trouvent ridicule d’organiser la CAN loin de l’Afrique.

      En fin, décide  la Guinée Equatoriale d’être le hôte de la coupe. Et donc c’est parti ce 17 janvier avec deux affiches au programme dans le groupe A qui voit dans un premier temps, le pays hôte s’opposer aux diables rouge du Congo, un match qui s’est soldé par un but partout. Ensuite, le Gabon et Burkina Faso sont séparés par 2 buts à zéro en faveur du Gabon.

      La coupe d’Afrique d’avant et d’après 
      Celle d’avant est très enthousiasmée par la présence des joueurs vedettes qui sont maintenant à la retraite. Je peux citer entre autres, Samuel Eto’o, Didier Drogba, Fréderic Kanouté, jay jay Okocha, Ahmed Mido, Nwanku Kanu, Rigobert Song, Mamadou Diarra, Karim Ziani, Patrick Mboma, Hossan Hassan… et j’en passe, ils nous ont tenus en haleine pendant plusieurs éditions, avec leurs impositions de jeu, techniques de dribble, tirs cadrés, esprits de fair-play… les téléspectateurs que nous sommes, n’avions pas manqué une minute de rester devant nos écrans de télévision pendant les matches.
      Pour ce qui est d’avenir, je peux dire que la coupe d’Afrique entamée cette année sans enthousiasme, est entrain de perdre ses valeurs initiales. En plus, aucun joueur n’est entrain d’emboîter le pas des stars ci-haut citées, et la CAN d’aujourd’hui, qui est aussi engloutie par les grands championnats d’Europe, ne fera jamais plaisir à ses admirateurs inconditionnels que d’habitude. Cette déperdition est dû au manque de sacrifice et du respect des joueurs évoluant en Europe à l’égard de leurs équipes nationaux.

      On est conscient

      Lire la suite
      15. janv.
      2015
      Actualité
      3

      Charlie hebdo croit que tout est pardonné

      Après le choc d’attentats survenus à cause d’un dessin, coûtant la vie à 12 personnes, personnel de Charlie Hebdo, le monde s’est mobilisé avec la France afin de militer pour la liberté d’expression. Nombreux ont cru la fin de Charlie Hebdo qui n’a de cesse agresser l’Islam avec ses caricatures. Par contre, le journal a affirmé un jour après les attentats qu’un autre numéro ne tardera pas à sortir afin de justifier la continuation du Charlie Hebdo, massivement soutenu par des gens à travers le monde en lui rendant hommage, en inscrivant #je suis Charlie dans les réseaux sociaux, dans les écrans télévisés, dans les Une de grands journaux…

      Chose dite, chose faite !

      Vient de paraître ce 14 janvier le nouveau numéro tiré à 3 millions d’exemplaires (avant 60 000 exemplaires), dans lequel se trouve à nouveau illustrée une caricature de prophète Mahomet, aux larmes aux yeux, au dessus duquel s’est écrit « Tout est pardonné », en plus tenant une pancarte avec des annotations comme « je suis Charlie ».

      Après avoir vu la barbarie dit-on des terroristes et l’entêtement de Charlie Hebdo, je me suis resté un moment et posé la question suivante :
      Comment l’islam va réagir à cet acte diffamatoire, permis par la liberté d’expression ?
      Poussé par une certaine conviction, je dirais que les conséquences seront encore sombres pour la France comme elles l’avaient été il y a quelques jours. Car les musulmans, indignés une nouvelle fois par cette sorte de provocation, auront leur mot à dire, leur acte à poser mais plus violemment peut-être.

      Crédit photo: Creative Commons
      Crédit photo: Creative Commons

      Et tout n’est pas pardonné. Il est évident que l’Islam, la religion de la paix et Charlie Hebdo, encouragé par le monde ne vont pas tomber d’accord que par le dialogue. L’Islam a toute sa dignité et doit garder toutefois ses principes qui font sa force. Et Charlie Hebdo doit appliquer le devoir de respect de religion, imposé par la Sunna et les associations musulmanes de France. Sinon, ce match sans arbitre ne prendra pas fin. Et des actes terroristes vont pleuvoir et endeuiller à nouveau la France qui dit être un pays (une nation) de tous et qui ne respecte pas les principes de l’Islam.

            On est conscient  

      Lire la suite
      12. janv.
      2015
      Actualité
      1

      La France contre les djihadistes, score 17 à 3

      De Nizami Gandjavi
      De Nizami Gandjavi

      Qui sème le vent, récolte la tempête, nous dit un sage dont j’ignore le nom. Quand on provoque de petits troubles, on en récolte de plus importants et quand on provoque le désordre, il ne faut pas s’étonner de ses conséquences. C’est ce que la France est entrain de faire en partageant sur Charlie Hebdo, la caricature du prophète Mahomet, en 2006. Une attaque contre une religion. La France avait participé activement avec la coalition arabo-occidentale en Iraq et en Syrie. Cette opération vise à contrer l’expansion des salafistes qui compte conquérir le monde. Elle n’a pas hésité de tuer ignoblement Kadhafi, l’ex-président libyen qui combat énormément le terrorisme. Et intervenu violemment contre les djihadistes au Mali en mettant un terme à la vie de Mokhtar Belmokhtar, très pieux pour ceux qui partagent humblement son avis. Ce qui incite les salafistes au djihad.

      Aujourd’hui, après des attaques, faisant 17 morts, les français se demandent si ce type de situation que connaît la France peut se répéter ailleurs dans le monde occidental ? L’attentat contre Charlie Hebdo reflète t-il la rivalité entre Al Qaida et l’Etat Islamique ? Deux assauts simultanés qui tuent 3 combattants après deux attentats synchronisés.

      J’ai l’impression de dire que la mobilisation, l’émotion et les manifestations des français ne peuvent rien contre cette barbarie qu’ils qualifient. Ils sont entrain de croire que la liberté est assassinée mais quant à moi, selon sa définition systématique, ceci est un manque de respect pour l’islam (la liberté qui leur permet de caricaturé le prophète Mahomet). En voyant la liberté dépasser ses bornes, j’ai envie de dire que je suis musulman, tchadien mais pas charlie.

            On est conscient

       

      Lire la suite
      03. janv.
      2015
      Politique
      1

      Le décryptage de l’actualité de 2014 en quelques points

      L’an 2014 était une année marquante tant par ses phénomènes naturels que par sa situation politique : crises socio-politiques, violences et pertes humaines. Mais qu’elle soit un mauvais souvenir pour les uns, elle est également faste pour d’autres. Je me suis permis de dresser un bilan à ma manière. 

      La libération de Serge Lazarevic
      Enlevé il y a 3 ans avec son ami Philipe Verdon que les ravisseurs n’ont pas attendu de tuer, Serge Lazarevic était officiellement libéré. C’est ce qui fait que la France n’a plus aucun otage dans les mains d’un groupe islamiste et dans le monde. Sa libération a été rendue possible en contrepartie de la remise en liberté de 2 militants touaregs d’Aqmi qui ont activement participé à son enlèvement.

      la nouvelle SG de l'OIF
      la nouvelle SG de l’OIF

      Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) : Michaëlle Jean  succède à Abdou Diouf
      Canadienne, d’origine haïtienne, l’ex-gouverneure générale du Canada a pris les manettes de la Francophonie. Elle succède à Abdou Diouf, qui est aux commandes de l’institution depuis 2002. Les négociations ont été longues et âpres au départ mais pour finir, les dirigeants de cette organisation, réunis à Dakar ont décidé de jouer la carte de la modernité et de la nouveauté en encourageant la candidature féminine. Bref, Michaëlle Jean, 57 ans, devient la nouvelle secrétaire générale de l’Oif, préférée aux 4 candidats (hommes) africains issus des pays divisés et incapables de choisir un candidat unique pour le continent. A ma grande surprise, j’ai suivi cette nouvelle directrice prononcer son premier discours en anglais. Pourtant, cette institution n’a de cesse de promouvoir la langue française à l’échelle mondiale. De même que son élection a été mal digérée par la politique au Congo qui veut voir son candidat à la tête de la Francophonie.

      Le rattachement de la Crimée à la Russie
      Située sur la côte nord de la mer Noire, la Crimée a sa propre histoire documentée depuis plusieurs millénaires. Son territoire a été historiquement habité du nord au sud par de nombreux peules. Plus récemment, la Crimée appartenait aux Ukrainiens. La Russie, en déployant discrètement sa force dans cette zone, arrache aujourd’hui gaillardement la Crimée à l’Ukraine. Ce retour de la Crimée dans le giron russe créé une crise diplomatique entre ces 2 états et même au sein de l’UE.

      les victimes d'Ebola
      les victimes d’Ebola

      Ebola a tué des milliers de personnes
      Un virus qui fut identifié par Peter Piot, médecin belge, en septembre 1976. Il a été ainsi nommé en référence à une rivière dans le nord du Zaïre, aujourd’hui République Démocratique du Congo, passant près de Yambuku. Faisant entre temps une première épidémie qui allait alors toucher 318 personnes et en tuer 280.  Longtemps oubliée par les agents sanitaires, cette épidémie a fait un retour en force au début de l’année, est finalement qualifiée d’atypique, de par sa brutalité et non maîtrisée. Elle évoluait au cours du temps de manière préoccupante en Guinée forestière, au Liberia et en Sierra Leone. De ce fait, aujourd’hui, le nombre de victimes est évalué à plus de 20 000 et plus de 7 000 décès d’Ebola. En atteignant  un premier objectif avec un moyen de 70 % d’inhumation sûres des victimes, il oblige les organisations internationales et les dirigeants des pays du monde à se mobiliser pour un combat.

      Le grand retour de Nicolas Sarkozy
      Après sa défaite aux présidentielles de 2012, l’ex-président français s’est longtemps retiré de la scène politique. Mais aujourd’hui, l’histoire nous a appris qu’il est encore à la tête de l’UMP, son ancien parti. Sarkozy, homme du passé pour les uns, homme du renouveau pour les autres. Voici quelques réactions suscitées par son retour à travers sa candidature à la présidence de l’UMP et un tremplin pour les prochaines élections :
      –    Bruno Le Maire : confirme sa candidature à la présidence de l’UMP. « Que le combat commence, nous le devons à nos militants ». (twitter)
      –    Yannick Jadot : Sarkozy en plein berlusconisation : affaires : peopolisation, droite brutale et libérale. (twitter)
      –    Françoise Grosse tête : Je me réjouis du retour de Nicolas Sarkozy dans le paysage politique français. Je reste convaincue qu’il est le meilleur pour regagner la confiance des militants, des élus et des français. (twitter)
      –    Carine Berger : Comment redonner confiance en la parole publique, quand retour rime avec reniement ?

      les combattants de BOKO HARAM
      les combattants de BOKO HARAM

      Boko Haram : un mouvement anti-occidentalisme
      Classé par les Etats-Unis comme une organisation terroriste, ce groupe religieux fréquemment qualifié de secte. Fondé par Mohamed Yusuf en 2002 a pour objectif d’instaurer la Charia au Nigeria. En plus, doté d’une idéologie d’islamisme, de salafisme, de takfirisme, d’anti-occidentalisme et d’un mode opératoire de lutte armée, de guérilla, d’attentats-suicides, des massacres et des prises d’otages. Boko Haram a activement combattu les forces armées nigérianes, il s’est illustré par une série de violences, à l’encontre du gouvernement, des chrétiens et des musulmans de  régions où il est implanté. Prônant un islam radical et intransigeant, ce groupe récemment plusieurs jeunes filles (élèves) au Nigeria pour leur donner forcement en mariage à ceux qui sont intéressés.

      Une année noire pour les compagnies aériennes de Malaisie
      En cette fin du mois qui vient de mettre un terme à l’an 2014, Airbus A320-220 de la compagnie AirAsia disparait avec 162 passagers une heure après son décollage, entre l’Indonésie et la Singapour. Il signe ainsi le 3eme drame pour les compagnies aériennes malaisiennes cette année. Précédé de 2 autres disparitions, l’avion a perdu le contact avec le tour de contrôle à cause des mauvaises conditions météorologiques. Un Boeing 777 (vol MH730) de Malaysia Airlines reliant Kuala Lumpur à Pekin avec 239 personnes à bord, et un autre Boeing 777 (vol MH17)  de la même compagnie transportant 298 personnes à son bord se sont respectivement disparu le 8 mars et écrasé le 17 juillet. Le premier a été estimé par les experts comme abîmé dans l’océan indien. Et le second, assurant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur a été probablement abattu par un missile sol-air tiré d’une zone, près de Donetsk, contrôlée par des séparatistes prorusses. La disparition de ces deux (2) appareils reste à ce jour un des grands mystères de l’aviation civile.

      Le rétablissement des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et le Cuba
      Séparés il y a un demi-siècle, les USA et le Cuba se sont à nouveau renouer une relation diplomatique. Et tout semble aller se rétablir, annoncent les deux partis. Raul Castro, le président cubain s’est adresser à son peuple et à l’opinion internationale publique) à propos de l’importance que peut apporter cette nouvelle tendance. Barack Obama quant à lui a déclaré l’ouverture d’un nouveau chapitre avec le Cuba.

      soulevèment du Burkinabè qui a fait partir Blaise Compaoré du pouvoir
      soulevèment du Burkinabè qui a fait partir Blaise Compaoré du pouvoir

      Le départ de Blaise Compaoré
      Après avoir passé 27 années à la tête de Burkina Faso, Blaise Compaoré est pris pour un dictateur par certains et un assassin par d’autres, ce socle du régime dictatorial, en dépit de toutes ces répressions, intimidations, bafouillages…, prouve au peuple qu’il maîtrise le jeu de la politique démocratique, en voulant une fois de plus modifier la constitution pour pouvoir briguer un autre mandat. Ce qui n’est pas du goût des hommes intègres. Une révolution qui va à l’encontre de son envie de vouloir gommer l’article 37 de la constitution de la République, a vu le jour et est tout simplement fini par son départ du pouvoir.

            On est conscient

      Lire la suite
      31. déc.
      2014
      Culture
      1

      Miss Tchad 2015: ses tops et flops

      L’organisation des élections de Miss Tchad 2015, un moment tant attendu par plus d’un, vient de terminer. L’heure est pour moi venue de tracer les hauts et les bas de cet événement spécial qui clôt l’année (et qui voit une autre se commencer). L’évènement a suscité beaucoup de polémiques et a fait couler beaucoup d’encre par une série des tops et des flops. C’est également l’occasion pour moi de m’exprimer.  

      Top2

      Tops

      •    La sélection
      Les candidates retenues pour représenter la beauté tchadienne aux yeux du monde méritent amplement leurs statuts. Elles sont toutes belles de la tête au pied. Sérieusement, ce choix n’est pas discutable.

      •    Hommage aux FATIM
      Ce slogan accrochant qui a marqué l’ouverture de la cérémonie et qui a vu toutes les candidates défiler en uniforme militaire en hommage aux forces armées tchadiennes en intervention au Mali. Cette image a marqué l’esprit des téléspectateurs.

      •    Le ticket d’entrée
      Bien que les billets d’accès étaient très chers à payer pour ce genre d’événement, mais le public n’djamenois a fait preuve de détermination et répondu massivement présent avec la soirée, c’est ce qui m’a plu. D’ailleurs, c’est un signe positif pour le développement de la culture tchadienne qui a pendant longtemps été mise à l’écart.

      •    La tenue traditionnelle
      La sortie de ces candidates en tenue traditionnelle a été l’un de plus beaux moments de la soirée, tant par l’élégance et la prestation des filles que par les habits choisis à cette occasion pour présenter chaque région participante. C’est fabuleux !

      Flops

      •    Franchement, le décor du podium est très mal fait et n’est pas à la hauteur. Un pays comme le Tchad ne doit pas organiser un festival de cette envergure dans un tel endroit où le prix d’entrée est haussement fixé. La piste ne répond pas aux critères, pire encore, il n’y a pas suffisamment des places (chaises) pour les participants. Bref, c’est zéro, c’est inadmissible, on dirait au marché.

      •    Incroyable mais vrai. Toutes les candidates ont du mal à s’exprimer en français, langue officielle du pays et dans laquelle l’événement se déroule. Elles s’expriment très mal comme des débutantes, plus grave encore, elles ne sont pas cultivées. C’est une honte pour les Tchadiennes et les Tchadiens. Pour preuve, voici quelques fautes grandissimes extraites de leurs propos :

      1.    Je mesure 1,58km
      2.    Ma projet
      3.    Je suis élue Miss de mon région
      4.    La problème de la baisse de niveau

      •    L’attitude froide du public : le public était amorphe tout au long de la cérémonie, il n’y a pas eu d’applaudissements, ni d’ovations même quand il le faut, telle une cérémonie de funérailles. C’est stressant de voir un public qui ne réagit pas, car les artistes invités, les animateurs et même les candidates ont besoin d’être ovationnés et encouragés pour exprimer leurs talents.

      •    Cet événement suivi par beaucoup des personnes et avec un intérêt particulier à lui manqué d’animateurs, capables de tenir un public en haleine.

            On est conscient

      Lire la suite
      29. déc.
      2014
      Culture
      0

      Liberté des hommes baîllonnés

      Il faut beau tenir la démocratie comme promis
      Il faut beau tenir la démocratie comme promis

      La journée de la liberté et de la démocratie s’est célébrée en ce début du mois de décembre. Cette 24 eme édition a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Surtout, avec les clichés de quelques problèmes que le pays vient récemment de connaître comme le soulèvement des élèves et étudiants, la pénurie du carburant que nous traversons jusqu’à présent, les doléances du peuple qui crie ‘‘cherté de vie’’, etc.
      J’en profite de l’occasion pour partager ce poème engagé qui s’interroge sans cesse sur l’existence de la liberté au Tchad, en mettant en avant quelques noms inscrits sur la liste des victimes tchadiennes et dénonçant l’oppression dictatoriale, qui, depuis plus de deux (2) décennies, ne dit pas son nom. Ce poème n’est pas simplement un chant de dénonciation. C’est surtout un hommage aux disparus et aux martyrs depuis la période d’indépendance à aujourd’hui, et dont les familles endeuillées continuent d’endurer et passer des nuits blanches, le ventre rempli de faim, de peine mais d’espoir que la justice fasse un jour son travail.

      Liberté
      Liberté, quelle liberté ?
      J’entendais des innocents pleurer
      J’entendais la dictature chanter
      J’entendais un homme rire
      C’était l’assassin assaillant
      J’entendais clamer Ibni Oumar Mahamat Saleh
      Le peuple tchadien est massacré
      Me disait-il ?
      Liberté que chante la voix innocente
      Liberté que chante Sefawad
      Où existe-t-elle ?
      Le sang chaud de Joseph Behidi
      Décore le champ de guerre
      L’hymne chanté en son honneur
      Fait battre nos cœurs d’horreur
      Le peuple a tant souffert
      Je sentais l’odeur déchirante
      Des nos guerres
      Liberté
      O liberté d’un peuple assis face à la tuerie
      Quand te reviens-tu pour libérer
      Ce peuple meurtri
      Quel prix doit-on payer pour
      Le sang de Brahim Selgué
      Tchad ô Tchad
      Rends à ton peuple la liberté
      Il se dit fier de toi
      Un héros mort l’arme à la main
      C’était pour te défendre
      Peuple sans liberté
      Allons-nous vers la dignité
      Allons-nous réveiller les martyrs
      Sacrifiés pour la liberté
      J’entendais un ton plaintif
      Se désoler après moi
      J’entendais des hurlements
      C’étaient d’un homme qu’on assassinait
      J’entendais le chant d’espoir
      J’entendais Ahmat Pecos s’écrier
      Peuple martyrs qui vit dans l’enfer
      Comment devons-nous libérer
      Nos âmes prisonnières
      Liberté des hommes bâillonnés
      Que tu ne sois un enfer
      Pour le peuple tchadien

      Extrait du livre : LES LARMES D’AFRIQUE ET LA VOIX DES ANCETRES, paru le 31 mars dernier en France, par Mahamat Nour Hassaballah Dangarama (moi-même)

      Lire la suite
      11. déc.
      2014
      Culture
      3

      Pourquoi ne sont-ils pas si nombreux dans cette aventure

      Un ouvrage de Nimrod
      Un ouvrage de Nimrod
      Cette histoire se passe à Bodo et à Dédaye, au Tchad et à Bossa ngoa, petite localité du nord de la Centrafrique, mais, à quelques détails près, elle pourrait appartenir aux proches villages de Béboto, de Yanmodo, de Béti ou de Bédjondo, tout comme aux plus lointains campements de nomades du Batha et aux palmeraies du Tibesti
      Cette histoire se passe à Bodo et à Dédaye, au Tchad et à Bossa ngoa, petite localité du nord de la Centrafrique, mais, à quelques détails près, elle pourrait appartenir aux proches villages de Béboto, de Yanmodo, de Béti ou de Bédjondo, tout comme aux plus lointains campements de nomades du Batha et aux palmeraies du Tibesti

      Surtout réputée pour ses œuvres dramatiques, la littérature tchadienne de l’expression française ne compte qu’un petit nombre d’auteurs. Longtemps entrés dans les annales de la littérature africaine, les plus connus sont entre autres, Joseph Brahim Séïd, qui a écrit deux courts ouvrages qui deviennent classiques et faisant l’objet d’études dans les systèmes éducatifs africains. Il publie de son vivant un recueil de contes, Au Tchad sous les étoiles et un autre ouvrage autobiographique, Un enfant du Tchad, tous deux parus dans les années 60.

      Il faut également citer Antoine Bangui qui raconte sa captivité sous le régime dictatorial du président François Ngarta dans son ouvrage, Prisonnier de Tombalbaye, édité en 1980. Il nous avait aussi offert ses souvenirs d’enfance dans son livre intitulé, Les ombres de Kôh.

      Baba Moustapha qui, prématurément mort, à l’âge de 30 ans, n’a pas manqué de marquer l’histoire des belles-lettres tchadiennes avec quelques œuvres dont Le commandant Chaka, une pièce théâtrale… paru à titre posthume en 1983 dans laquelle, il dénonce les dictatures militaires. Il est considéré, au moment de sa mort, comme l’espoir de la littérature du pays.

      Tant d’autres contemporains, ne cessent de se battre pour défendre les valeurs morales et redonner au Tchad sa dignité et sa respectabilité, à savoir : Ali Abderrahmane Haggar, Koulsy Lamko, Nétonon Noël Ndjekery, Moïse Mougnan…

      Il y a également d’autres qui n’arrêtent pas de dénoncer l’injustice et les maux qui minent nos sociétés, je ne peux les mentionner sans passer par Nimrod Bena Djangrang, Zakaria Fadoul Kitir, Djim de Bizzy, Attié Djouid Djar el-nabi, Laring Baou, Manga Jean Bosco… et j’en passe.

      Très connu pour son ouvrage, ‘‘L’étudiant de Soweto’’, Mandoé Naïndouba n’était pas le seul qui évoque le racisme et essaye de peindre la bonne image du pays mais il y a aussi tant des jeunes patriotes aguerris qui sont dans le même champ de bataille que lui. Ils ne peuvent passer leurs nuits sans penser un petit instant à la construction du Tchad et à l’unité de ses filles et fils. Ils ne sont pas seulement courageux mais aussi redoutables. Toutefois, la littérature tchadienne ne peut prendre toutes ses formes sans ces jeunes plumés qui lui accordent ses lettres de noblesse tels que : Souleymane Abdelkerim Chérif, Djiddi Ali Sougoudi, Marie-Christine Koundja, Abdoulaye Ngardiguina, Amina Ramadane, Joslain Djéria, SAM, Rozzi Haki, Hassan Bolobo Maïdé, Salma Khalil, Abakar Issa Hamidi, Clarisse Nomaye, Flavien Kobdigué (Kaar Kaas Sonn), Béchir Issa Hamidi, Monodji Fidèle Moungar, Mahamat Nour Hassaballah Dangarama, la liste n’est, sans doute pas exhaustive, je vous laisse alors, la latitude de la compléter.

      La lecture : une prise de connaissance ou une manière d’interpréter

      Etant moi-même passionné de littérature, je prends toujours la lecture comme un « comprimé de culture » ou un « instrument du savoir », elle est en mal d’audience ici chez moi.  Les taux d’illettrisme et d’analphabétisme ainsi que le prix très élevé du livre empêchent à une large lecture de prendre son envol. Les écoles sont dépourvues des bibliothèques permettant aux jeunes de lire. Pour ce faire, j’invite le gouvernement à investir dans ce domaine et favoriser les jeunes qui peinent à voir leur talent se confirmer.

            On est conscient

      Lire la suite
      « »
      • 1
      • 2
      • 3
      • 4
      • 5
      Pour tous

      Auteur·e

      L'auteur: NOUR
      MAHAMAT NOUR, passionné de l'entrepreneuriat, du cinéma et de littérature

      Populaires

      JerryClan Tchad : un ordinateur à partir de rien

      24 octobre 2014
      Article : Le port du casque : une mesure qui suscite la colère des jeunes

      Le port du casque : une mesure qui suscite la colère des jeunes

      11 mars 2015

      Les élèves tchadiens et la langue de Molière

      23 novembre 2014

      Charlie hebdo croit que tout est pardonné

      15 janvier 2015

      La mendicité, une pratique en augmentation constante au Tchad

      25 février 2015

      Tchad : le commerce des stupéfiants, un marché juteux pour les dealers

      13 avril 2017

      Pourquoi ne sont-ils pas si nombreux dans cette aventure

      11 décembre 2014

      Les jeunes filles et l’exode rural

      21 octobre 2014

      Une pénurie de carburant à N’Djamena

      6 octobre 2014

      Tchad : consommation abusive d’alcool

      11 mai 2015
      La plume de l'espoir © 2021
      -
      BLOG DU RÉSEAU MONDOBLOG
      Mentions légales Centre de préférences